Ne faites donc pas gaffe à tout le bordel, rien n'est encore terminé.
Non, on t'insulte pas, "FDP" c'est parce qu'un de mes petits coquelicots insistait pour que ce soit "fait des pâquerettes" et pas "fait de la semaine". Du coup je rajoute du texte filler pour faire genre je dis des trucs intéressants et voir si y a de la place.
Il était une fois, dans les lointaines années 1870, une noble famille française avait tellement d'argent qu'elle ne savait plus quoi en faire. Cependant, ce n'était pas n'importe quelle famille, oh que non ; ses membres étaient connus pour avoir des dons, des particularités étonnantes. Toute la famille dépensa des trésors sur trois générations pour construire une île au beau milieu de l'Océan Atlantique, protégée magiquement pour être indétectable et imperceptible à quiconque n'ayant pas reçu une invitation pour y entrer. Sur cette île, qu'ils baptisèrent Étoile, ils y érigèrent une ville, une immense académie et se permirent même quelques fantaisies.
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Notre chouchou du mois, fais lui des bisous.
Une île paradisiaque de dotés, pour des dotés, par des dotés.
par Camille Lagarde Sam 7 Jan - 22:00
Ca’ se dégourdissait les pattes en ce vendredi estival. Elle avait terminé ses tâches humaines de la journée, avait déjà siesté sept fois – dont quatre siestes réparatrices – et en plus elle avait eu une session de câlins-jeux d’une heure avec Caliel. Elle était ravie. Son mari lui avait demandé quoi avant qu’elle ne partît en chasse ? De ne pas rentrer trop tard mais cette demande était ridicule. Comme si elle regardait l’heure quand elle chassait... une tigresse ne se laissait pas dicter sa conduite par une vulgaire montre. De lui ramener un lapin pour dîner ? Ah oui, c’était ça ! Comme si elle allait s’abaisser à ne lui ramener qu’un lapin. Il allait mourir de faim s’il n’en mangeait qu’un ! Les humains étaient décidément étranges. Camille secoua la tête, repoussant momentanément ses instincts qui s’indignaient qu’elle s’abaissât à ne ramener qu’un seul lapin et leva un œil au ciel. Lutter contre sa tigresse intérieure était fatigant mais bon, elle pouvait concéder à ne ramener que six lapins à Caliel pour son dîner. Ca’ soupira. ... vraiment fatigant...
Pour tenir tête à ces absurdités – quel humain engloutissait six lapins étoilés pour un seul repas ? –, elle se mit à courir et en hurla de joie. Elle accéléra, se retrouva vite dans la forêt de l’île et fonça de plus belle. Elle adorait courir. Un mouvement attira son attention et elle sauta dessus sans crier gare, interrompant sa course. ... c’était sa queue. Elle ricana, mélange de grognement et de toussotement, et se remit à courir. Elle plongea dans l’Harmonie et nagea dans les courants paisibles de la rivière. Elle grogna de satisfaction en apercevant une cascade et en chutant de trois mètres avant de reprendre sa nage. Et en chipant des poissons çà et là, sans intrus et sans ours aux alentours. La belle vie ! Ca’ sortit de la rivière, qui en France devrait s’appeler un fleuve mais passons – l’île avait une notion des grandeurs bien à elle –, et se remit à courir. Bien, il fallait qu’elle trouvât six lapins. ... un. Un seul lapin. Ses oreilles papillonnaient en tous sens et elle mangea un poisson au vol en retraversant l’Harmonie au niveau de sa deuxième cascade. Elle s’égoutta avant de courir, beaucoup plus vite qu’avant cette fois. La vitesse achèvera de la sécher, elle n’avait pas sa fourrure d’hiver en plus donc ça ne serait l’affaire que de quelques minutes.
Le soleil entamait tout juste sa descente quand elle se figea et s’aplatit dans l’herbe. Elle avança prudemment d’une patte, puis d’une autre ; si lentement que seul un œil attentif saurait qu’elle a avancé. Qu’est-ce qui pouvait distraire notre tigresse nationale d’une course ? Un élan. Évidemment. Avec une rivière à proximité. Évidemment. Et deux lapins à proximité. Jackpot, babe. Ses oreilles, orientées vers ses proies, oublièrent les bruits aux alentours. Une odeur lui chatouilla les narines et elle retint à grand peine un grognement ; à la place, elle sauta sur l’élan, tous crocs dehors, et lui sectionna le cou. Elle tua un lapin d’une griffe précise, se retourna et se mit à grogner contre l’odeur humaine qui l’avait poussée à préserver ses proies. Un roux courait. ... attendez, il courait sur son territoire ? Il. courait. sur. SON. territoire ?! L’élan et le lapin gisaient entre ses pattes et son grognement sourd, intérieur, prit des accents de menace quand elle montra ses crocs à la tête rousse. Et en plus il faisait mine de l’ignorer ? MAIS IL SE PRENAIT POUR QUI CE BÂTARD LÀ ?!!
par Liam Murphy Mar 28 Fév - 11:47
par Camille Lagarde Lun 1 Mai - 13:25
Son grognement attira l’attention et le fit se retourner et piler net. Satisfaite, Ca’ n’émit plus un son mais n’abandonna pas sa posture défensive pour autant. Une de ses queues balaya lentement le sol et son ventre s’aplatit, lentement, sur son butin. Elle observa le roux, tout ce qu’il lui renvoyait. À l’évidence, il était jeune. Un élève de Coquelicot, peut-être ? À moins qu’il ne fût un apprenti ou un idéaliste venu profiter des avantages de l’île pour monter son commerce. Les options étaient nombreuses mais il était doté, ça c’était sûr. L’attaquer de front sans connaître son don était déconseillé ? Vrai. Mais elle était prête à bondir à la moindre incartade. Son odorat lui envoyait deux odeurs corporelles, pas qu’une, et elle ne déguerpirait pas tant que sa méfiance n’aurait pas été apaisée. S’il ne la lâchait pas des yeux, elle ne le lâchait pas non plus des yeux et des oreilles. Il était trop loin pour qu’elle ne vît autre chose qu’une masse informe ; il ne bougeait pas. Que cachait-il ?
« Je... Je suis désolé si j'ai dérangé ta chasse... Je vais aller chasser ailleurs et... Te laisser tranquille. »
Il s’excusait ? C’était louche vu qu’il ne l’avait pas saluée. La politesse complète ou rien. Ca’ répondit d’un grognement bref quand il mentionna sa chasse de première importance, ses oreilles se dressèrent quand il évoqua la sienne. Il. Chassait. Il chassait sur SON territoire ?! Quel enculé ! Ça n’allait pas se passer comme ça, il n’irait nulle part ! Mais quel toupet ! Et en plus il faisait un pas en arrière ?! Elle montra les crocs en un signe explicite de menace. Au moins ne l’avait-il pas lâchée des yeux ! Ca’ se redressa avec l’envie de se noyer dans la rivière tant les instincts de sa tigresse intérieure étaient forts. Il avait parlé de chasser ailleurs, il s’agirait de se calmer. Elle pouvait bien le raccompagner hors de son territoire, elle serait sûre qu’il ne chasserait pas dedans et ça calmerait ses instincts. Que c’était épuisant... Elle jeta un œil à ses proies. L’élan, elle devait le manger tant qu’il était encore frais et, le lapin, elle devait le conserver vite. Peut-être ferait-elle mieux de le vider aussi, ça épargnerait cette tâche à Caliel.
Elle s’allongea sur ses pattes arrière et voulut demander au jeunot ce qu’il chassait mais son grognement de tantôt provoqua un mouvement qui la mit aussitôt sur la défensive. Un scorpion. Elle montra de nouveau ses crocs, redressait son arrière-train comme signe qu’elle bondirait au moindre geste. Un scorpion ! Voilà ce qu’il cachait. Hors de question que l’insecte contaminât son repas, ni celui de Caliel. Ses oreilles s’orientaient lentement vers l’arrière de son crâne mais elle restait allongée. Bon, il fallait qu’elle communiquât avec le jeunot. Se regarder dans le blanc des yeux n’allait pas faire avancer le schimblik et elle ne pouvait pas laisser un venin-sur-dard se balader impunément sur son territoire. Elle sortit une griffe et s’approcha du petit, très lentement. Elle planta la griffe dans la terre et écrivit, aussi adroitement qu’elle le put, « Que chasses tu ? ». Sans jamais quitter du regard ni le jeunot, ni son butin, qu’elle revint défendre sitôt sa phrase écrite. Ses instincts étaient définitivement épuisants. Et agaçants. Elle s’affala sur ses pattes après avoir traîné son élan à côté de la rive et commença à manger. Voilà qui l’aiderait à lutter.
par Liam Murphy Sam 24 Juin - 22:36
par Camille Lagarde Mer 26 Juil - 14:08
Ses préoccupations coïncidèrent avec celles de sa tigresse intérieure ; manger. Et préparer le lapin pour son mari, et trouver de quoi le conserver assez vite aussi. Ses oreilles restaient alertes et elle ne put s’empêcher de le regarder quand elle entendit ses louanges. Il m’insulte là ? Les humains sont pas mes proies-de-manger. Ca’ s’allongea sur ses pattes arrière, plantant ses griffes dans la terre pour se harnacher au sol. Sa tigresse intérieure n’en loupait jamais une... Ca’ soupira. Elle devait se concentrer, commencer déjà par lui demander ce qu’il chassait et en fonction, l’emmener hors de son territoire. Deuxième point sur lequel elle était toujours mitigée mais ses instincts félins prirent violemment le dessus quand elle perçut un mouvement. Dont un scorpion était à l’origine. Un scorpion, putain ! Elle se mit immédiatement en position défensive, tous crocs dehors. Il avait intérêt à rester éloigné de SON élan, du repas de SON mari et de SES proies. Mais j’vais l’buter ce bâtard-là ! JE LUI AI ACCORDÉ MA CONFIANCE !! Ca’ ancra que plus ses griffes dans le sol et se força à retrouver sa position allongée. Tu te calmes. On a un accord avec le Directeur donc tu te calmes de suite. Elle devait reprendre dans l’ordre. Qu’avait-elle pensé ? Manger, savoir ce qu’il chassait, préparer le repas de Caliel, le conserver, mener le connard-bâtard-encul-... mais c’est pas vrai, TU TE CALMES J’AI DIT ! Merde !... le petit, donc, hors de son territoire.
Elle s’approcha de lui, très lentement, écrivit sa question dans la terre, et retourna très vite protéger sa bouffe. Et entamer son élan, histoire que l’autre félidé calmât ses ardeurs. Mais t’es con ou mentalement en décomposition ? Il a un scorpion putain ! Elle continua de manger, oreilles papillonnant vers la réponse à sa question. Il mange des insectes ? Ses griffes se rétractèrent, un peu. Bon. Il ne piétinait pas sur ses proies. C’était déjà ça. Académie ? T’as failli égorger un élève de l’Académie en plus ? Mais c’est toi qui déconnes là ! ; Il a un scorpion, MERDE ! Ca’ grogna tout en dégommant un flanc de l’élan. En l’engloutissant, plutôt. Elle avait faim, elle avait un cours d’eau à proximité et un danger à proximité-plus-relative. En plus, voilà qu’elle sentait un autre intrus pendant que le premier jouait à je-me-noie-dans-mon-cerveau. Elle se tourna brutalement vers l’odeur, reconnut un des gardes que Caliel lui flanquait aux basques et lui feula dessus. Oh, il devait encore être à une vingtaine de mètres et il était perché dans les arbres. Bien. Il pourra ramener la viande à la maison et la faire bien conserver. Et avec un peu de chance, il avait des bacs-à-conservation-gelés.
« On ne touchera pas à ton repas. Parce qu’il comptait y toucher à la base ?! Oh j’vais l’étriper l’enculé !! Ca’ grogna et mordit fortement pour détacher un bout de viande et le gober. Pour se calmer, elle, et sa tigresse intérieure qui commençait sérieusement à lui courir sur le haricot. Je m'appelle Liam, je suis élève à l'académie.. Je ne veux pas rentrer de suite, je vais me faire gronder par Monsieur Reed... »
Monsieur Reed... Monsieur Reeds ? Elle redressa sa grosse tête, les oreilles hautes en signe de surprise, et le considéra avec étonnement. Matt Reeds ? Elle nettoya sa truffe dans l’eau, se toiletta les pattes tout en finissant de l’écouter. Elle avait mangé trop, beaucoup trop vite aussi, mais qu’importe. Elle était momentanément calée. Elle sortait de la rivière quand elle entendit Liam parler de scarabée à son scorpion. Elle marcha vite vers le petit et le renifla, un peu partout, en lui tournant autour au moins trois fois – et en manquant de l’encastrer dans un arbre s’il tentait de salir sa fourrure. Elle ne s’approcha pas du scorpion, évidemment. C’est l’odeur de Matt Reeds. ; Tu vois ? Alors tout va bien ! ; Il a un scorpion. ; Matt a un serpent et tu l’as accepté cash. ; White m’a jamais menacée, lui. Mais sérieusement... Ca’ cessa ses tours et posa son arrière-train, s’asseyant devant Liam en le regardant droit dans les yeux. Le serpent de Matt s’était enroulé autour d’elle en guise de première rencontre, le scorpion de Liam s’était juste montré, et c’était le scorpion qui était menaçant. T’es cheloue, quand même. Ca’ avait perdu toute posture menaçante, elle ressemblait désormais à une tigresse... gigantesque certes... intriguée. Curieuse. Et d’humeur joueuse, de plus en plus.
Sortant une griffe, elle écrivit à nouveau dans la terre de son meilleur clawriting. « Si c’est des insectes, il peut chasser ici. Mais il s’approche pas de ma bouffe ! Et... tu connais Matt, toi, non ? Il va bien ? Je dois finir un truc, on joue après ? Tu cours vite ? T’as des fils sur toi ? Un rayon laser ? » Elle pencha sa tête sur ses écrits, n’y voyait que dalle – les tigres sont myopes même s’ils voient très bien les mouvements (donc pas une myopie humaine, disons) – et se retira vers sa nourriture. Qu’elle dépeça minutieusement pour ne garder que la viande et la graisse. Idem avec le lapin. Elle feula vers l’odeur de l’intrus-garde. Il avait intérêt à se rendre utile, celui-là. Et à venir vite. … IL AVAIT LE CULOT DE SE FAIRE DÉSIRER ?! OH LE CONNARD !!
par Liam Murphy Dim 27 Aoû - 11:19
par Camille Lagarde Sam 20 Avr - 20:33
Camille commençait à écrire d’une patte quand elle grogna et montra les dents à un mouvement périphérique. Le petit-protégé-de-Matt-Reeds s’appuyait sur l’arbre ? Elle sentit une odeur, qu’elle n’identifia qu’en voyant le scorpion bouger. Son scorpion l’a piqué ? Parce qu’il le contrôle pas en plus ?! Elle ancra les griffes de sa patte avant libre dans la terre. Qu’importe. Je suis en train d’écrire et c’est déjà pas évident avec une griffe alors me déconcentres pas. Il lui fallut quelques secondes pour arrêter de grogner et continuer à écrire. Ses oreilles papillonnaient, sa tigresse intérieure était de plus en plus en alerte et elle finit par faire un bond de côté. Et par s’asseoir sur son arrière-train, en penchant la tête pour essayer de lire – sans succès – ce qu’elle venait d’écrire. Ca’, tu réagis ?! Tues le scorpion au moins ! ; T’es bouchée ou c’est le ‘‘qu’importe’’ que tu digères pas ? ; Ca’ ! Scorpion, tuer, au moins ! T’écris même plus là, sale sans-instinct ! ; J’ai. dit : QU’IMPORTE !! ; ...
Elle prépara sa nourriture avec minutie, prit même le luxe de la laver tout en écoutant le petit-protégé-de-Matt-Reeds parler. Elle ne se déplaça qu’à une reprise, pour écrire une sorte de ‘v’ pour ‘validé’ à la question-chasse du scorpion que le petit-protégé-de-Matt-Reeds formula à voix haute. Il connaissait bien Matt, de ce qu’il en disait, même s’il était plus judicieux de parler de ses farces ou de son attitude puérile pour confirmer qu’il le connaissait mais les humains n’avaient pas sa sublime intelligence ; ce qui était déplorable pour le petit-pr… Il s’appelle Liam, la rabat-joie. Camille soupira, ou émit un grognement sourd et agacé, et feula vers l’intrus-garde pour qu’il ramenât son cul et préservât la bouffe. Une fois. Deux fois. ... ; Toi ta gueule, mets-la en veilleuse, je gère. Trois fois. Quatre f- MAIS PUTAIN IL ALLAIT SE RAMENER QUAND ?! Sa tigresse intérieure ricana, ce qui l’agaça davantage. Ca’ rugit en s’aplatissant au sol vers l’intrus-garde, qui daigna ENFIN se ramener. Avec trois glacières, beau réflexe. Quatre fois et un rugissement, quand même... Elle le toisa d’un œil particulièrement mauvais tout du long et, avant qu’il ne partît, fouilla les poches de son manteau en s’appuyant d’une patte sur son épaule. Il ne broncha ni ne bougea, beau réflexe². Pour une fois. ; TA GUEULE !
Elle finit par trouver une pelote de fils qu’elle prit entre ses crocs, jeta en l’air avant de taper dedans d’un coup de patte pour l’envoyer vers Liam. Elle n’était plus que joie et jeu, plus encore quand l’intrus-garde partit de son champ olfactif (remplacé par un autre intrus-garde...). Camille bondit à droite et à gauche, attendant qu’il daignât jouer avec elle. Le scorpion était plus loin, elle avait mangé, elle pouvait jouer : Camille était joie.
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