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Académie Coquelicot

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    Ain't no mountain high enough, pv Caliel
    Camille Lagarde
    Date d'inscription : 12/10/2021

    Camille Lagarde
    INK - Mannequin, prof de mécanique

    Message par Camille Lagarde Mar 25 Avr - 20:44

    Hein ? Mais... Que se passe-t-il ?

    « Coupez ! Eeet c’est une fin de tournage ! Merci à tous ! »

    Ca’ applaudit toutes les personnes sur le plateau, remerciant chaleureusement les personnes qu’elle avait le plus côtoyées, riant avec untel, débriefant avec une autre, virevoltant de personne en personne. Elle mâchonnait des chips de patate douce, gardait son paquet près d’elle et grognait à la moindre main s’en approchant. Cela déclencha des rires, et le sien quand les mains honnies s’éloignaient. Elle récupéra son téléphone, gratifia son manager d’un baiser sur le front pour avoir pris quatre photos-clefs, demanda aux personnes compétentes si elle pouvait les envoyer à Caliel.

    « Pourquoi lui en parler ?
    - Pour me vanter auprès du beau gosse numéro 1, quelle autre raison ? »
    Plaisanta-t-elle.

    Ils rirent et acceptèrent. Ca’ s’éloigna, levant un œil au plafond dès qu’elle fût seule. Mais quelles truites. Ni saumonées et certainement pas arc-en-ciel. Si elle voulait prévenir son mari, c’était évidemment pour qu’il pût anticiper les prochains articles qui allaient pleuvoir jusqu’au trailer du film prévu le lendemain. Les scènes bonus pour la version DVD tournées aujourd’hui, ainsi que les photos faites prévues pour tenir la hype de la plèbe (et les affiches annonçant les interviews dédiées et les acteurs présents à l’AVP), n’allaient rien arranger. Quand il s’agissait de couples à l’écran, la Rousse était souvent avec le même acteur – qui n’était pas son mari – depuis plus de 10 ans. Enfin, souvent... quatre fois en dix ans mais ce film annonçait le retour officiel de Camille Lagarde sur le devant de la scène cinématographique. Elle savait que ça allait jaser, voulait laisser à son mari le temps pour s’y préparer.

    Les photos envoyées, elle bâilla et s’étira en croquant dans deux nouvelles chips. Elle n’eut pas le temps d’expliquer à son aimé la raison de l’envoi de ces photos que, déjà, il lui avait répondu.

    « Je veux un nom.
    Stp ma chérie. »
    ▬ 20:40

    Ca’ cligna des yeux, écorcha le sms qu’elle écrivait et lui envoya un message décousu.

    « Le trailer sort dem- Hein ? Tu veux le nom du film ? »
    ▬ 20:40

    « Son nom à lui. L’homme qui ose te toucher. Sa main est trop près de ton ventre. »
    ▬ 20:41

    Mais que... Elle regarda à nouveau les photos tout en s’engageant dans le couloir menant à sa loge. Les photos n’avaient rien d’anormal, recelaient le film romantique sans révéler le scénario – juste le couple-phare. Il n’y avait rien de mal là-dedans. Avait-elle fauté quelque part ? Son collègue sur le point d’entrer dans sa propre loge éclipsa sa pensée et elle finit son message à toute vitesse.

    « Sa main n’est pas trop près, elle est carrément dessus. xD Et j’sais plus quel est son blaze. Je vais lui demander. J’ai prévu le repas de ce soir, ne fais rien ! »
    ▬ 20:43

    Elle rangea son portable et apostropha son collègue, choisissant l’approche enjouée et décontractée. Il rit avec elle en lui déclinant son identité, la félicita encore pour la journée et s’engouffra comme elle dans sa loge. Thomas Perrin. Ca’ sentait qu’elle allait encore l’oublier au petit matin tant elle ne s’en souciait pas. Elle se démaquilla, rangea son costume sans prendre la peine de s’habiller et se transforma en tigresse. C’était plus pratique pour se déplacer. Bon, elle ne pouvait pas fixer son sac seule sur son dos mais elle comptait sur... Elle ouvrit la porte d’un coup de truffe, passa la tête dans le couloir et apostropha son manager. Qui, dieu merci, avait l’habitude de se faire feuler dessus par une tigresse imposante. Enfin, suffisamment pour reconnaître le feulement-apostrophe et le feulement-menace. Ca’ se permit une session toilettage, ayant vu que son manager était occupé au téléphone, et s’arrêta quand il entra quelques minutes plus tard. Elle trottina jusqu’à son sac et le poussa vers lui d’un coup de museau. Il sourit, fixa le sac à l’aide d’un lacet de cuir et la salua d’une main. Elle lui répondit par un grognement bref et une sonnerie clôtura les politesses.

    Njål soupira quand il reconnut le numéro, décrocha et commença à négocier un prix dès le ‘bonsoir’ sorti. Ca’ pencha sa tête de côté et attendit quand elle comprit que ça concernait le shooting pour le lancement de l’école de médecine rattachée à l’hôpital de sa sœur. Dix minutes plus tard, il raccrocha en se massant l’arête du nez. Il faisait une descente d’organes, le pauvre.

    « Ils veulent soit une contrepartie, du genre que tu leur fasses des shoot’ gratuitement et que nos équipes s’en chargent bénévolement, soit augmenter leur tarif. Tout ça parce qu’ils veulent changer les horaires... Je leur ai dit qu’on verrait ça lundi, il fait déjà nuit et j’ai mon jour de repos demain. »

    Ca’ approuva d’un grognement, s’approcha de son manager, se dressa sur ses pattes arrières pour lui caresser affectueusement les cheveux de ses coussinets. Sans crier gare, elle se laissa tomber au sol à ses côtés, attendit qu’il s’installât sur son dos puis sortit en trombe. Plus elle courait vite, plus elle en hurlait de joie. Elle fit un dérapage contrôlé devant la porte de son territoire après avoir emprunté un raccourci (nommé bus), vérifia que ses griffes n’avaient pas entamé le sol. Non, tant mieux. Njål ouvrit la porte de son territoire et elle l’en remercia d’un papillonnement d’oreille. Claquant la porte d’une patte arrière, elle reprit forme humaine pour refermer à clef et lancer un « C’est moi ! » avant de s’engouffrer sur la première porte à droite : la salle de bains. Son sac ? Laissé par terre devant la porte d’entrée. Il ne gênerait pas, elle avait senti l’odeur de son mari sur les lieux et ils n’attendaient personne ce soir. Après s’être décrassé et avoir enfilé son pyjama en pilou qui la fit ronronner, elle se glissa dans le dos de Caliel et coula un baiser dans sa nuque.

    « Il s’appelle Thomas Perrin. Ça va, toi ? Ta journée s’est bien passée ? »

    Il lui avait dit qu’il enchaînait les interviews et shootings aujourd’hui, si elle se rappelait bien. Ou des tournages intensifs ? Elle ne se rappelait plus. Elle encercla sa taille de ses bras et enfouit son visage dans son dos, ravie de pouvoir le câliner enfin.

    @Caliel Lagarde – 1111 mots

    Caliel Lagarde
    Date d'inscription : 01/04/2023

    Caliel Lagarde
    DM - Comédien, mannequin

    Message par Caliel Lagarde Mar 13 Juin - 17:05

    .001
    yeah i got issues, and one of them is how bad i need you
    ft. Camille Lagarde
    C'est qui, lui ?
    Planté dans le couloir des studios Ébènes, Caliel plissa les yeux face à trois des quatre images tout juste réceptionnées par son téléphone. Il fronça les sourcils en tapant sa réponse, tenta de réprimer la barre réprobatrice que sa contrariété formait sur son front puis, lorsque sa collègue du jour se manifesta à lui à travers une tape sur l'épaule, il se rasséréna.

    - Oui ?
    - Tout va bien ? Tu as l'air... ailleurs.
    - ... Ça va, un coup de barre, souffla-t-il dans un rire faussement fatigué.
    - Reposes-toi bien en rentrant dans ce cas et merci pour la journée. ~ J'ai hâte de te revoir la semaine prochaine !


    Elle accompagna sa déclaration d'un clin d'oeil complice, presque charmant tant il lui parût innocent. Son attention ne papillonna néanmoins qu'une demie seconde dans sa direction et il retourna à son téléphone - qui avait vibré une fois de plus - afin d'y voir la réponse toute trouvée - et parfaitement naturelle - de son épouse. Je vois bien qu'elle est dessus, voulut-il râler haut et fort, mais il était bien trop entouré pour parler tout seul sans avoir l'air suspect alors il ne se contenta que d'enfoncer son cellulaire dans la poche avant de sa veste, à la recherche de ses clefs de voiture qu'il déverrouilla afin de s'écraser, boudeur, sur son siège conducteur.
    Ciel, qu'il avait horreur des films romantiques au sein desquels Camille était en tête d'affiche. Non seulement il était incapable de les regarder, mais il éprouvait en plus le besoin, maladif, d'embrasser et de toucher sa femme jusqu'à être certain que chaque partie de sa peau ne gardait plus la moindre trace - invisible et volatile - de son binôme.

    - Je suis grave.

    Mais sa complainte ne résonna que pour lui dans l'habitacle et il mit en route le moteur de sa Maserati afin de regagner son duplex, sans un regard à son portable qui vibrait sur son siège passager. Probablement pas Camille. Il avait une sonnerie spécifique pour elle et sa voiture était trafiquée de manière à automatiquement accepter ses appels et uniquement les siens. Un homme au sol pour sa femme ? Un mari inquiet et paranoïaque, plutôt, qui, s'il laissait à son épouse tout l'espace dont elle avait besoin, éprouvait également celui, presque étouffant pour lui-même, de savoir où elle était.
    Il avait appris à se calmer avec le temps. Plus précisément, il savait faire entièrement confiance à sa femme et, plutôt que d'être contrarié envers elle, c'était à ce crétin un peu trop audacieux qu'il voulait tordre les doigts. Le fait étant qu'il n'aurait rien fait même en face du concerné. Par esprit professionnel, par maturité mais également par respect pour la femme qu'il avait épousée.

    - AAAAAAAAAAAAAAAH. FAIT CHIER.

    Il lui fallut un court détour par la plage ainsi qu'une interminable playlist de Frank Sinatra pour se calmer, mais il parvint à le faire, au moins et, lorsqu'il passa finalement la porte de son loft - sa voiture confortablement garée dans leur parking sous-terrain sécurisé -, Caliel était presque redevenu serein. Il fallait qu'il s'occupe, ne serait-ce qu'un peu, alors il eut pour premier réflexe de mettre en route son émulsionneur le temps de laver ses mains et de fouiller de quoi préparer une crème caramélisée dans les placards de la cuisine. Ceci fait, il mit à part les quelques noisettes qu'il avait prévu d'utiliser, broya ses glaçons dans un mixeur spécifiquement fait pour puis attrapa une bouteille de lait végétal dans le frigidaire afin d'en verser dans le mousseur. La liqueur de chocolat qui manqua de se casser la gueule sur le carrelage atterrit presque impeccablement dans le creux de sa main repliée et il referma la porte d'un coup de hanche afin de se retourner à son office, attentif à celle de l'entrée qui claqua derrière la silhouette de sa femme.

    Son annonce lui arracha un sourire attendri, silencieux le temps qu'elle s'enferme pour une douche dont elle lui revint agréablement parfumée et désespérément mignonne dans son pyjama en pilou. Le rappel de sa fameuse contrariété lui fit néanmoins l'effet d'une douche froide et il plissa le nez le temps de se reprendre.

    - La journée a été longue. L'interview de ce matin a été décalée à demain soir et le tournage a été retardé par une panne matérielle. L'épisode est bouclé cela dit. Liqueur de chocolat, de caramel ou de pistache dans ton café frappé ?

    Il n'en mettait jamais trop, mais le goût subtil de l'alcool relevait le côté frais des boissons qu'il lui préparait et, le temps de sa réponse, Caliel lui saisit tendrement les mains afin de l'inviter à venir se planter face à lui. Là, ses lèvres déposèrent un baiser contre son front, descendirent sur son nez jusqu'à ses lèvres et il referma enfin ses bras autour d'elle afin de perdre son visage dans le parfum agréable de ses cheveux.

    - Il t'a juste touchée le ventre ?

    Sa voix ? Perdue quelque part entre la contrariété d'un enfant et l'inquiétude d'un Caliel.

    Message par Camille Lagarde Sam 24 Juin - 23:01

    Hein ? Mais... Que se passe-t-il ?

    Elle était aux anges. Son âme jumelle était dans ses bras, elle était dans son pyjama signifiant qu’elle ne travaillait pas et pouvait jouer, siester et manger autant qu’elle le souhaitait et, surtout, le pilou était une matière aussi douce que chauffante et réconfortante. Trop chaud pour un début de mois de septembre ? Mauvaise pioche ; les félidés aiment la chaleur. Enfin, celle qu’ils choisissent, pas celle qu’ils subissent, telle était la nuance.

    « La journée a été longue. L'interview de ce matin a été décalée à demain soir et le tournage a été retardé par une panne matérielle. L'épisode est bouclé cela dit. Liqueur de chocolat, de caramel ou de pistache dans ton café frappé ?
    - Demain soir, quelle heure ? Et liqueur de pistache, s’il te plaît. »


    Caliel savait que sa liqueur préférée, sur ces trois-là, était celle au caramel et qu’elle ne prenait celle au chocolat que pour les grandes occasions (jusqu’ici, elle n’en avait bu qu’à leur mariage il y a huit ans). La pistache était réservée pour quand elle était fatiguée, contrariée ou dans une forme plus ou moins sévère d’incompréhension. Elle sourit à l’invitation des mains de son époux, se plaça devant lui pour plonger dans son âme, frémit au baiser sur son front, rit à celui sur son nez. Le dernier, sur ses lèvres, lui fit glisser ses bras sur les épaules de Caliel. Quand il décida de se perdre dans ses cheveux, Camille passa sa main dans ceux de son aimé. Il ne lui avait pas dit s’il allait bien ou pas...

    « Quelque chose te t-
    - Il t’a juste touché le ventre ?
    - Pour le film, tu veux dire ? On a dû s’embrasser et se câliner, aussi.
    Ca’ ne s’en souciait pas, le tournage du film était bouclé depuis un moment. Elle le serra davantage contre son coeur, avec cette tendresse qu’elle lui réservait. Mais pour les affiches, il m’a portée aussi. Pourquoi ? Tu... »

    Sans rompre l’étreinte de leurs âmes, elle distança son visage pour mieux le considérer. Sa voix était agacée. Soucieuse ? Elle paraissait agacée. Ca’ caressa ses cheveux pour le rassurer, sans comprendre de quoi.

    « Tu sais que c’est purement professionnel, tu m’as dit aussi que je devais penser à ma carrière mais... tu es sûr que ça te va ? Si ça t’agace, je peux demander à tout annuler. Bon, le trailer sortait le lendemain et elle allait se faire descendre une fois de plus mais pour ce qu’elle en avait à cercler... Ai-je tant fauté que ça ? »

    La liqueur de pistache, de base née de sa fatigue, semblait prendre un autre sens. Elle caressa la joue de Caliel, l’embrassa sur sa joue et dans ses cheveux. Qu’avait-elle fait de mal ? Pour qu’il réagît ainsi, elle avait forcément commis une erreur. Laquelle ? Ses yeux, tendres, prirent une légère sous-teinte inquiète. Elle essaya de capter son regard, sans le forcer bien sûr, et sentit sa tigresse intérieur guetter un danger et prête à protéger son territoire. Toujours là quand elle voulait la dompter, celle-là. Elle respira profondément, sa propre voix tendre prenant les mêmes sous-teintes que son regard.

    « Cal ? Il t’est arrivé quelque chose de grave aujourd'hui ? Je n’ai ni oublié ton anniversaire, ni le nôtre... »

    Elle prit une mine pensive, tâchant d’identifier la source de l’agacement de son époux sans y parvenir. Au bout de la septième piste écartée, elle abandonna. Sans réponse de Caliel, il ne servait à rien de spéculer, à rien si ce n’est râler gratuitement. Il n’avait pas besoin de ça à gérer en plus.

    @Caliel Lagarde – 631 mots



    Dernière édition par Camille Lagarde le Mar 11 Juil - 20:22, édité 1 fois
    Caliel Lagarde
    Date d'inscription : 01/04/2023

    Caliel Lagarde
    DM - Comédien, mannequin

    Message par Caliel Lagarde Mar 11 Juil - 19:52

    .001
    yeah i got issues, and one of them is how bad i need you
    ft. Camille Lagarde
    - Vingt-heures trente. J'aurai le temps de dîner avec toi mais je devrai partir juste après, à moins que tu ne veuilles venir ? 

    Non pas qu'elle eut besoin de son autorisation – Camille savait plus que bien qu'il ne lui refuserait jamais de l'accompagner – mais il tenait à le demander autant pour l'attention du geste que parce qu'il éprouvait le besoin de parler. De lui parler, au même titre qu'il éprouvait celui, plus pressant encore, de la tenir contre lui. De s'enivrer de son parfum et de sa chaleur. Fatiguée... Son choix de liqueur en disait au moins autant alors il s'offrit le temps de quelques secondes afin de la choyer du bout de ses lèvres, amoureux de son rire et de ces magnifiques yeux lavande dans lesquels il perdait les siens.

    Il voulut lui dire qu'elle était belle, encore. Qu'il l'aimait, encore. Mais la jalousie latente qui lui rongeait l'estomac prit le pas sur tout le reste et il ferma les yeux, simplement, lorsque les doigts de Camille s'entremêlèrent dans ses cheveux, à la recherche d'une quelconque manière de s'esquiver une culpabilité inutile mais méritée. Il n'avait pas de raisons d'être jaloux ; elle n'aimait que lui, il le savait et la façon dont elle le regardait l'aurait hurlé à sa place, si elle n'avait pas su le dire.

    - … Quoi ?

    D'aucuns auraient pu penser qu'il s'était vidé de ses couleurs à la mention même des étreintes et des baisers qu'elle avait partagés avec ce crétin dont il avait déjà oublié le nom. Il n'en était rien.
    En réalité, ce détail passa même totalement à la trappe dès l'instant même où son éventuelle faute, à elle, fut mise en exergue.

    - Absolument pas, Camille. Attends... Non. Non. Il avait presque oublié son café frappé, l'interview, son cœur qui battait la chamade et les photos qu'il avait subtilement supprimées de son téléphone. Ses mains prirent tendrement le visage de sa moitié en coupe et il posa son front contre le sien en fermant les yeux. Tu n'as rien fait de mal, vraiment. C'est... juste moi.

    Encore et toujours. Mais l'entendre se questionner elle-même nouait son ventre d'une colère tout particulière envers lui-même. Crétin. S'il avait pu se gifler, il l'aurait fait.
    À défaut, ses lèvres se fendirent simplement d'un soupir et il embrassa la tempe de sa femme en essayant de taire le battement effréné de ses veines, dans les siennes.

    - Je suis jaloux, avoua-t-il enfin, honteux, les yeux clos de toutes ses forces comme un enfant à la recherche d'un moyen quelconque d'étouffer sa honte. C'est illégitime, et je le sais, mais... savoir qu'il t'a touchée me rend anxieux, ni plus ni moins. Je ne veux pas que tu annules quoi que ce soit, ma chérie, et je maintiens ce que j'ai dit : je veux que tu penses à ta carrière. Le fait qu'il soit jaloux n'incombait en rien qu'il bride sa femme, moins encore dans sa vie professionnelle. C'est seulement plus fort que moi et... même si j'aimerais, je pense que j'aurais du mal à le cacher. 

    Lui en parler ne servirait concrètement à rien, dans les faits.
    Quoique.

    - Ça m'allège au moins un peu le cœur de te le dire mais rien n'est de ta faute, non.

    Message par Camille Lagarde Ven 21 Juil - 23:31

    Hein ? Mais... Que se passe-t-il ?

    « ... Quoi ? »

    Le ton inquiet, correspondant au visage de son aimé qui se vida brutalement de ses couleurs, alerta Camille et surtout sa tigresse intérieure. Danger. Sans le contrôler, ses oreilles de tigresse sortirent et elle dut déployer toute sa volonté pour garder forme humaine. Son ouïe féline ne captant pas de danger immédiat l’y aida et elle s’efforça de garder une respiration calme. Peut-être avait-elle mal fait quelque chose ? Ou il a faim. Elle balaya l’argument d’un revers de main mental. Encore que...

    « Absolument pas, Camille. Attends... Non. Non. Définitivement inquiète, elle tourna la tête pour aller vérifier leur duplex de fond en comble ; peut-être que quelque chose avait échappé à ses sens. Tu t’fous d’moi, là ?! La caresse de Caliel, d’abord de ses mains puis de son front, la tranquillisa suffisamment pour qu’elle reportât sa session fouille. Tu n’as rien fait de mal, vraiment. C’est... juste moi.
    - Mais... mais pourquoi tu sembles si énervé si c’est ‘‘juste’’ toi...
    Elle marqua un temps de pause, respira profondément, tassant son anxiété comme un rapace tuant sa proie. Cal ? Il t’est arrivé quelque chose de grave aujourd'hui ? Je n’ai oublié ni ton anniversaire, ni le nôtre... »

    Le soupir qui lui répondit d’abord manqua de faire bondir sa tigresse intérieure. Camille reprit ses respirations posées, les agrandit pour la dominer. Toujours là quand elle n’avait pas besoin de ça en plus, vraiment. Je te dis que s’il n’y a pas de danger c’est qu’il a faim bon dieu ! Quand il embrassa ses tempes, elle se fendit d’un sourire attendri balayant son inquiétude. Suffisamment pour qu’elle ne perçût pas les ondes effrénées de son coeur. Camille, tu veux qu’il meure de faim ?! Sors le repas putain ! Elle se retint de râler, de pester et d’exploser même durant une seconde, sachant pertinemment qu’il n’avait pas besoin de ça. À la place, elle se lova dans ses bras et enfouit son visage dans la naissance de sa gorge, qu’elle embrassa au passage.

    « Je suis jaloux. »

    Deux pensées fusèrent, simultanément. Pardon ? et C’est quoi ça, du manger ?. Elle nageait dans les eaux les plus troublées par l’incompréhension avec sa tigresse intérieure. Encore plus en voyant les joues rouges de honte et les paupières durement fermées de son âme jumelle.

    « C'est illégitime, et je le sais, mais... savoir qu'il t'a touchée me rend anxieux, ni plus ni moins. Je ne veux pas que tu annules quoi que ce soit, ma chérie, et je maintiens ce que j'ai dit : je veux que tu penses à ta carrière. Ses paupières ne papillonnèrent que plus sous l’effet de l’incompréhension. C'est seulement plus fort que moi et... même si j'aimerais, je pense que j'aurais du mal à le cacher.
    - Je...
    Elle chercha ses mots, ne les trouva pas.
    - Ça m'allège au moins un peu le cœur de te le dire mais rien n'est de ta faute, non.
    - Je suis heureuse si ça te soulage au moins un peu mais j’admets que je... je ne comprends pas. »


    Elle lui tourna le dos sans cesser de se blottir contre lui, s’entoura de ses bras et pencha sa tête en arrière, jusqu’à ce qu’elle retombât contre l’épaule de son mari. Sa réflexion fut suffisamment intense pour que ses oreilles félines laissassent place aux humaines. Elle redressa sa tête, sa réflexion achevée, et se tourna face à son mari qui avait toujours les paupières closes. Elle devait connaître sa définition de jaloux, pour commencer. Camille était déjà anxieuse, faisait ce qu’elle pouvait pour ne pas exploser, ses angoisses étant recyclées en colères aussi volcaniques que fugaces par sa chimie interne, mais elle ne tiendrait pas éternellement sans râler ou grogner.

    « Caliel ? »

    Il ouvrit les yeux et elle soupira de soulagement. Une seconde. Le regard imprégné de honte qu’il lui adressait coupa net son sentiment et l’angoisse reprit de plus belle, sans qu’elle ne parvînt à la tasser cette fois. Une lueur habilla ainsi ses yeux, tendres et concernés. Camille soutint son regard, seulement pour essayer de déceler le coeur du problème sous ces cheveux en bataille. Pose ta question, l’humaine. Même si j’te dis que le fond du problème c’est qu’il a faim. Elle ne pouvait pas se taire plus de trois minutes... mais elle avait raison sur une partie. La première, évidemment. La deuxième, oui. Ta gueule. Elle inspira, posa une main douce sur la joue de Caliel.

    « Jaloux comme dans ‘‘tu n’as pas confiance en toi’’ ? Ou comme dans ‘‘tu n’as pas confiance en moi’’... ah... ça ne colle pas, tu as dit que ce n’est pas de ma faute... Tu es sûr que je n’ai rien fait pour t’induire en erreur ? Si c’est l’envoi de ces photos qui t’a perturbé, je m’en abstiendrai à l’avenir. Je me suis juste dit que ce serait mieux que tu le saches par moi plutôt que par les tabloids demain. Eh... j’ai mal calculé mon coup ? Tu es sûr que ce n’est pas moi, mon amour ? »

    Sa voix ne traduisit que tendresse et un tout petit soupçon d’inquiétude – suffisamment petit pour inquiéter Caliel mais elle n’y pensa qu’après coup et s’en mordit la lèvre. Tel un bon timing, son portable sonna et elle le sortit d’un geste si rageur que sa cocotte minute interne avait de nouveau de quoi tenir la pression. Le numéro ? Elle s’en fichait, il allait se prendre ses nerfs en pelote gentiment et la fermer.

    « C’est un samedi soir, il est 21h30 passées. Venez pas me faire chier sur mes heures de repos, MERDE ! »

    Elle raccrocha, éteignit son portable et le balança dans le canapé quasi simultanément, dans un grognement exprimant sa furie aussi bien que la vivacité de son geste. Une respiration plus tard, toute trace d’inquiétude avait disparu de son visage. Fermant ses paupières, elle monta sa main droite toujours enlacée à celle de son mari depuis le début de l’étreinte (oui, une seule main pour évacuer sa rage, et la gauche en plus, quelle dextérité hehehe) (coucou c’est le narrateur, salut) à ses lèvres et embrassa le dos de la main de Caliel pour présenter ses excuses. Un pétage de câble n’était pas au rendez-vous, et pourtant... Quand elle ouvrit ses yeux tendres, concernés, aimants sur lui, elle l’encouragea d’un sourire à poursuivre leur discussion.

    @Caliel Lagarde – 1123 mots

    Caliel Lagarde
    Date d'inscription : 01/04/2023

    Caliel Lagarde
    DM - Comédien, mannequin

    Message par Caliel Lagarde Jeu 19 Oct - 12:32

    .001
    yeah i got issues, and one of them is how bad i need you
    ft. Camille Lagarde
    Il lui arrivait parfois d'oublier que sa femme partageait son enveloppe charnelle avec une tigresse aux instincts aussi féroces que particulièrement remarquables. Loin d'être discrète, elle s'était simplement si naturellement fondue dans les habitudes du jeune homme que les éclats parfois félins qui la prenaient lui paraissaient comme une partie intégrante des réactions de sa tendre moitié. La vision de ses oreilles fraîchement dressées sur sa tête, néanmoins, parvint à lui soutirer une inspiration aussi admirative et surprise que le regard adressé aux appendices qu'il épargna de son envie de gentiment les mordre. Le moment y était tout sauf opportun.

    Non, tu n'as rien oublié, lui promettaient ses yeux. Oui, je suis un crétin, s'excusaient-ils lorsque Caliel ne se confondait pas en envies de s'enterrer loin des tracas inutiles qu'il jetait sur les épaules de sa femme. Il savait que son comportement laissait à désirer. Il savait, également, que sa jalousie était aussi irrationnelle qu'illégitime. Après avoir confirmé à Camille des centaines de fois qu'il ne voyait aucun inconvénient à ce qu'elle mène sa carrière - ce qui était vrai -, revenir sur cette décision de cette manière lui laissait un arrière goût amer sur la langue. Il voulut le fuir, et une partie de lui le fit éhontément à travers ses paupières closes sous lesquelles il lui échappa volontiers en laissant à la jeune femme quelques secondes d'un silence qu'il savait de réflexion. Rien ne fonctionne comme chez moi, ici. Il le savait, il devait s'y accoutumer. Mais c'est plus facile à dire qu'à faire. Plus encore maintenant qu'il ne lui restait plus qu'elle.

    - Caliel ?

    Il ne voulut pas relever la tête.
    Pourtant conscient du fait qu'elle attendait une réponse, Caliel se rasséréna à travers une inspiration lourde, sa mmain déposée sur la hanche de Camille qu'il recommença à contempler sans voiler la foule de sentiments négatifs que toute cette situation lui évoquait. Je suis à taper. Katrina avait peut-être raison tout compte fait - non pas qu'il en eut déjà douté.

    - Jaloux comme dans ‘‘tu n’as pas confiance en toi’’ ? Ou comme dans ‘‘tu n’as pas confiance en moi’’... ah... ça ne colle pas, tu as dit que ce n’est pas de ma faute... Tu es sûr que je n’ai rien fait pour t’induire en erreur ? Si c’est l’envoi de ces photos qui t’a perturbé, je m’en abstiendrai à l’avenir. Je me suis juste dit que ce serait mieux que tu le saches par moi plutôt que par les tabloids demain. Eh... j’ai mal calculé mon coup ? Tu es sûr que ce n’est pas moi, mon amour ?
    - Camille-


    Seigneur, que je me déteste. Lui, ses déboires et sa capacité à être effroyablement pénible en dépit de tous les efforts qu'il mettait à ne pas l'être. L'inquiétude latente dans la voix de son épouse enfonça le clou de sa propre culpabilité et, plutôt que de le faire rire, l'éclat nerveux qu'il perçut dans l'entièreté de sa silhouette une fois qu'elle eut répondu à son téléphone n'ajouta qu'une deuxième épingle à celle qui lui fustigeait déjà le coeur. Il ne lui en voulut pas l'ombre d'une seconde d'avoir pris la peine d'en accorder à son interlocuteur - en réalité il décida même de remercier l'inconscient sur qui Camille avait choisi de diluer un peu de sa frustration actuelle. Coupable, mais pas trop. T'avais qu'à pas l'appeler en dehors de ses horaires de travail. Tout d'une mauvaise foi que la femme de sa vie dissipa néanmoins à travers le baiser qu'elle déposa contre le dos de sa main.
    Il décida de lui sourire, nerveux en dépit de bien des choses, et sa main encore libre remonta finalement contre la joue de sa femme, sous un iris violet qu'il admira bêtement en dégageant sa peau de quelques adorables mèches écarlates.

    - Ce n'est pas toi.

    Mais à quoi bon se répéter s'il ne l'expliquait pas ?

    - Jaloux comme dans... je n'ai pas confiance en lui. Je n'ai pas envie qu'il se fasse des idées, qu'il t'approche ou qu'il essaie. Je sais que tu le jetterais, je ne doute pas de toi et je ne l'ai jamais fait mais l'idée même qu'il veuille tenter ou puisse te câliner ou t'embrasser, même pour un film, avec des arrières-pensées me rend malade. Je ne veux pas que tu arrêtes à cause de moi, Camille. Continue à faire ce que tu aimes, laisse-moi juste le temps de m'y faire et... supporte-moi juste un peu le temps que ça vienne, s'il te plaît.

    Il ne lui en demandait pas plus, il ne lui en demanderait probablement jamais plus.

    - Tout va bien alors ne t'attardes pas trop sur le problème et... ton café frappé ne va pas se faire tout seul alors il faudrait que je m'y remette.

    Message par Camille Lagarde Sam 20 Avr - 21:49

    Hein ? Mais... Que se passe-t-il ?

    Tendue comme un arc par l’anxiété et tout un panel d’angoisses qui l’étreignait, Camille repensa aux gestes de son époux. Son regard fuyant, plein de culpabilité et de honte quand ses paupières n’étaient pas fermées. Son sourire, pleine d’une nervosité qu’un criminel au grand coeur pris la main dans le sac pour la première fois de sa vie. Sa façon d’appeler son prénom n’en était qu’une extension. Tout dans ses gestes suintaient la nervosité mais tout dans ses gestes irradiaient l’amour qu’il lui portait. Ça ne l’inquiétait que davantage : elle ne comprenait pas comment ces deux faits pouvaient coexister dans un seul corps, comme un robot humain, joyeux, mis devant le fait qu’il était avant tout un robot. Sa comparaison la fit grimacer, entre le rire et ‘pourquoi mes pensées sont aussi futiles et hasardeuses’. Elle respira profondément et intérieurement, tentant de se calmer. Si sa cocotte minute interne avait de quoi tenir un peu plus longtemps, le volcan de son anxiété, lui, ne s’apaisait – même momentanément – pas aussi aisément. Camille embrassa alors le dos de la main de Caliel, et la caresse qu’il lui offrit en réponse diminua les sous-teintes inquiètes qu’elle lui envoyait. Un peu. Son regard, qui se paraît d’une admiration dont elle s’amusait d’habitude, et qui la rassurait d’habitude, ne fit qu’attendrir le tumulte de ses angoisses. Et si je n’étais juste... pas assez bien ? Que je ne fais pas assez d’effort pour lui ? ; Oublies ça. Je suis parfaite, et si tu n’es pas à mon niveau t’en es quand même pas loin. ; C’est censé me rassurer ? ; Vous le seriez tous les deux si tu m’écoutais. Il a faim, j’te dis. Un sourire ironique étira ses lèvres en réponse, alors que son amour dégageait quelques mèches de cheveux.

    « Ce n'est pas toi. »

    Tout sourire disparut, Camille posa le dos de la main de son âme jumelle sur son front, paupières closes. Pour l’encourager plus que ses yeux, pour le supplier de lui parler enfin. Il se contentait de cette explication depuis des années, et peut-être que cette explication aurait suffi si elle en avait compris les rouages dès le départ : ce n’était pas le cas.

    « Jaloux comme dans... je n'ai pas confiance en lui. Camille redressa sa tête et ouvrit ses yeux en grand. Agrandis par la surprise, comme les oreilles félines dressées sur sa tête. Quoi ? Comment ça, en lui ? Qu’est-ce qu’il fout dans notre conversation, l’autre truc ? Elle serra ses lèvres pour ne pas l’interrompre, l’écouta sans ciller. Je ne veux pas que tu arrêtes à cause de moi, Camille. Elle embrassa à nouveau le dos de sa main et sourit contre sa peau. Continue à faire ce que tu aimes, laisse-moi juste le temps de m'y faire et... supporte-moi juste un peu le temps que ça vienne, s'il te plaît.
    - Je t’aime. »


    La réponse avait fusé, comme une évidence, d’une voix aimante, tendre, toute d’une douceur qu’elle ne réservait qu’à lui – chose qu’il ne devait être que le seul à savoir vu qu’elle ne l’avait toujours pas remarqué elle-même. Elle pensa un instant que la réponse n’était pas approprié, se rassura en moins d’une demi-seconde ; d’une, tous les moments étaient bons pour qu’elle le lui dise, de deux, c’était une réponse parfaite, de trois, c’était la seule réponse qu’elle trouvait bonne et juste même après réflexion. Elle ne s’était pas trompée.

    « Tout va bien alors ne t'attardes pas trop sur le problème et... ton café frappé ne va pas se faire tout seul alors il faudrait que je m'y remette. Camille sourit et une lueur joueuse, taquine, dansa sur ses lèvres. Son regard, lui, brûlait d’une détermination facile à reconnaître chez elle : celle qui disait qu’elle n’abandonnerait pas. Et qu’elle voulait aider, aussi.
    - Est-ce que tu me demandes vraiment... de ne pas m’attarder sur quelque chose qui te consume depuis des années et que je ne comprends, d’une certaine façon, qu’aujourd’hui ? Son sourire s’effaça au profit d’un autre, plus léger. Tu sais, concernant l’autre truc là, j’ai cru longtemps que c’était la réaction des fans sur le possible-couple voire le couple-caché, ou sur d’autres qui matraquent qu’il n’y a rien vu que nous sommes ensemble, qui te dérangeait. Quoique... est-ce que ça, ça te dérange aussi ? Ou c’est moindre comparé au reste ? »

    Elle le regardait ajouter la touche finale au café frappé, sous le ronronnement approbateur (et intrusif pour Camille) de sa tigresses intérieure. Elle s’affala enfin sur le canapé, ralluma son portable pour vérifier de qui venait l’appel et lança le regard du ‘sérieusement ?’ à son écran. Le producteur. Le producteur, à qui elle avait parlé avant de partir, l’avait appelée. Humpf. Bien fait. Elle attendit que Caliel s’assît à ses côtés pour s’installer sur lui, son visage contre son épaule, et lui embrassa la gorge.

    « Excuses-moi. Tu viens de... d’exprimer le fait que tu ne veux pas en parler mais... mon impression que si on n’en parle pas maintenant, on en parlera jamais, m’a bouffée. Ça plus le fait d’avoir l’impression d’enfin te comprendre et de chercher à en savoir plus. Toujours plus. Elle ferma ses paupières et prit son verre. Merci pour la boisson, t’es le meilleur. »

    Elle but une gorgée après l’avoir embrassé, se blottit contre lui et se détendit petit à petit, paupières toujours closes. Ses oreilles animales avaient disparu au profit d’un visage calme, serein. Elle n’ouvrit les yeux que pour poser son verre, lui sourire puis se blottir dans ses bras de plus belle. Et le serrer dans les siens, bien sûr. Je t’aime.

    @Caliel Lagarde – 1025 mots

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